André Brasilier

Né à Saumur, Touraine en 1929. André BRASILER entre à l'École nationale supérieure des beaux-arts en 1949 et obtient le Prix Florence Blumenthal en 1952 et le premier grand Prix de Rome de peinture l'année suivante, il réside à Rome à la villa Médicis de 1954 à 1957. Sa vie d’artiste implique un perpétuel déplacement géographique toujours au contact de la nature omniprésente autour de chacune de ses maisons – ateliers. Découvrir son œuvre à travers quelques mots clés :

SES SUJETS DE PRÉDILECTION

•Le modèle aimé et presque adulé, son épouse.
•La nature omniprésente et ses changements saisonniers.
•La musique
•Les chevaux

Ces quatre thèmes sont fondamentaux pour l’artiste qui revendique Gauguin comme "père spirituel": la musique, le modèle que représente son épouse, les personnages dans la nature et les chevaux. Ocre, blanc et noir marquent les œuvres musicales où les musiciens et leurs instruments sont à peine ébauchés.

Sur de nombreux tableaux un personnage féminin, toujours le même, se détache sur des paysages, des aplats bleus, verts, noirs ou rougeoyants : Chantal, sa femme, qu'il décrit comme sa "muse", sa "source d'inspiration permanente.

Les chevaux, des "créatures attachantes" par leur "vie, leur dynamisme", parcourent, à peine esquissés, des plages, des bois, ou encore des prés où ils paissent, colorés en bleu sur le vert de l'herbe.




Composition

Le maître mot dans la bouche du peintre pour lequel une peinture tiendra toujours dès lors que sa composition s'imposera avec force.

André Brasilier continue de se nourrir de l’exemple des maîtres qui l’accompagnent dans son travail depuis ses tout débuts et sont à l’origine des « permanents enthousiasmes plastiques » qui fondent cette aptitude au bonheur dont témoignent le regard aussi bien que les œuvres du peintre. "En transfigurant la vie, explique-t-il en parlant de sa palette, je voudrais construire une oeuvre plastique qui aide à voir et à rêver". "Un tableau doit être chatoyant pour attirer. Une vibration qui fascine", dit-il encore.

Seul peintre, avec Picasso, à avoir bénéficié de son vivant d'une rétrospective de son oeuvre sur les cimaises prestigieuses du musée de l'Ermitage à Saint-Pétersbourg en 2005, Brasilier s'est déclaré "très satisfait" de la présentation de ses toiles dans l'ancienne vermicellerie d'Albi, au décor très sobre. En 2008 il réalise une peinture monumentale pour la Chapelle Saint Blaise, à Pompadour. Après le Japon en 2009, il expose à Séoul, en mai 2010. Premier peintre invité à exposer à Chenonceau, Brasilier retrouve les cimaises de la galerie du Château, pour son exposition «Accord parfait», de juin à novembre  2010.